Pour l’âme hourdes d’yeux

Laisser les choses venir, demande à ce que l’on soit accueillant. C’est l’aspect yin de la personne qui s’exprime et cette réceptivité est importante pour équilibrer les forces externes et internes.
Le monde peut très souvent être laissé tel qu’il est sans que nous ayons forcément à y mettre notre grain de sel.


Devenir observateur plutôt qu’acteur, ou passif plutôt qu’actif ; il ne s’agit pas d’être dans le déni, mais de prendre un certain recul et de savoir accepter que l’on ne peut pas toujours tout contrôler.
Dans les quatre directions l’ordre du ciel nous apparaîtra comme une volonté divine – le plus souvent apparentée au Père éternel, mais la réalité de la nature semble être plus androgyne et donc le principe féminin prendra toute son ampleur dans le monde et c’est là que l’œil universel sera alors formé d’yeux.


Nous avons deux yeux et un seul Dieu (d’yeux).


Cette vision d’unité peut nous faire comprendre une chose importante : l’homme et la femme sont les deux yeux d’un seul créateur.


Une contemplation du monde sans « agir » permet de profiter de l’énergie vitale qui circule entre le ciel et la terre. Cette énergie peut ensuite être partagée avec les autres humains.
Parfois la vie nous met dans des situations où on aimerait agir, donner des leçons et corriger les imbéciles, mais nous oublions que notre vue subjective est parfois limitée et que nous devrions nous contenter de balayer devant notre porte, car c’est ainsi que nous économiserons une grande quantité d’énergie vitale.


Cette soumission ne doit surtout pas être prise comme une humiliation, mais comme une force naissante qui produira un retour encore plus puissant ; l’exemple par le geste, l’attitude, plutôt que le déversement verbal ou écrit, souvent trop agressif, c’est là qu’est la clé. 


Finalement, dans la vie, ce qui est important, c’est la manière dont on se positionne. Sans parole, nous pouvons manipuler des masses. Il est donc évident qu’il vaut mieux parfois se taire, mais cela doit surtout concerner nos impulsions instinctives qui ont souvent tendance à tout gâcher.


Le rituel de Dieu, devrait donc d’abord être un rituel d’yeux. C’est simple, mais efficace.


Sentir, entendre, voir et toucher pour enfin goûter à la vraie saveur de la vie.


Ce qu’il faut voir, c’est cette qualité qu’a notre âme à nous faire voir le monde et ensuite retourner cette vue en soi pour concevoir l’esprit créateur. Cet observateur nous maintient en vie, par le simple fait qu’il nous regarde. Il nous aime.


L’âme hourdes d’yeux, c’est l’amour de Dieu.


Le pouvoir créateur de notre regard, nourrit le parent intime qui est caché en nous.


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