Liberté
Être libre n’empêche aucunement la sincérité. On peut
manger, boire, être joyeux et de bonne humeur
Comme dans l’attente sur une plage, assis sur le sable où on
entend des bavardages, le jugement et la culpabilité font partie de la vie des
humains, sauf que là – pour cette fois, on n’a pas envie d’adhérer à ce schéma
un peu trop classique. On peut très bien laisser le destin agir, sans forcément
y ajouter un grain de sel. L’esprit de convivialité est toujours meilleur que
celui de la compétitivité.
Dans notre société, n’est-il pas important de savoir faire
la division entre les choses ? Les atomes crochus et les odeurs de
sainteté sont parfois remplacés par des répulsions et c’est parfaitement
normal. La nature est ainsi faite, alors pourquoi lutter ? Plutôt que de
se focaliser sur ce qui ne va pas, pourquoi ne pas discipliner son esprit pour
essayer de voir ce qui est là, ce qui est beau, ce qui fonctionne et arrêter de
vouloir donner des leçons, car de toute façon, quand les choses marchent, cela
ne sert absolument à rien de vouloir expliquer le phénomène. C’est un miracle,
c’est tout.
La liberté est un cadeau de la vie.
L’attente et l’attachement aux choses, vont forcément nous
priver de cette opportunité de vivre et d’être pleinement heureux.
La seule attente qui soit vraiment pertinente, c’est d’avoir
des amis sincères.
La grande question actuelle, est de savoir si des amis
virtuels peuvent être de vrais amis.
Je pense que oui.
L’avantage de la correspondance via les nouveaux systèmes de
réseaux sociaux, c’est justement cette distance qui nous sépare. Lorsqu’on est
trop proche, on est plus vite soumis au jugement, tandis que là, on peut s’aimer
sans friction égotique et c’est ça qui est génial.
Entendons-nous quand j’écris « aimer », il ne s’agit pas de relation intime, mais de cordialité et d’amitié, car en ce qui concerne l’amour relationnel intime (voire plus si entente), les écrit auront beaux être enflammés, rien ne remplacera la vraie rencontre, évidement. Enfin, bref ce n’était pas le sujet. Alors disons "liker" plutôt qu’aimer. Après tout, le nouveau paradigme du phénomène de réseau social, mériterait bien que l’on rajoute le verbe liker. Je like, tu likes, il like, nous likons, vous likez, ils likent, mais comme c’est du franglais, on sera obligé d’orthographier cela comme par exemple : laïker.
Je vous laïke !
Non, c’est vrai que ça fait un peu con !
Je vous apprécie, alors !
Mais ça fait encore plus con.
Je vous like.
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