Implication

Nous avons tous un grand pouvoir lorsque nous réprimons le mal et favorisons le bien en obéissant au décret de notre destin.

En décidant d’éliminer ce qui est nuisible, nous livrons un juste combat. Pour cela nous devons être vigilants quant à notre orgueil et notre prodigalité, car comme on le dit : « La liberté s’arrête là où commence celle des autres. » Il y a donc toujours une voie du juste milieu à respecter.


Il est toujours bon de pouvoir accueillir l’abondance, mais le but devrait être la circulation de ces richesses et non uniquement l’accumulation pour soi. De toute façon nous ne serons jamais assez riches pour acheter la sécurité. La confiance n’est pas une histoire de valeur matérielle, mais de foi.


Le désir de posséder et d’égaler la richesse des autres est le problème qui nous touche trop facilement. Il est normal qu’il y ait des différences sociales. L’équilibre est possible, lorsqu’on comprend que le destin est différent pour chacun.


Seule, la sincère vérité que l’on témoigne au devant des autres, est la richesse de la vie.
Dans l'abondance des biens et de la puissance, si l’on demeure modeste et que l'on vénère les sages qui se tiennent à l'écart de l'agitation du monde, on se place ainsi sous l'influence du ciel riche en bénédictions et tout ira toujours bien. 


Confucius dit à ce propos : « Bénir signifie aider. Le ciel aide l'être abandonné, les hommes aident l'être sincère. Celui qui marche dans la sincérité, qui est abandonné dans ses pensées et continue alors à respecter les hommes de mérite, celui-là est béni du ciel. C’est ainsi qu’il trouve la véritable fortune. »


L’implication sur notre propre chemin, ne peut que nous amener l’abondance. 


Manger, boire, dormir, aimer être aimé, rire, pleurer, quoi d’autre ?


La vie est en nous pour que nous nous fassions du bien, alors donnons-nous cette peine, c’est-à-dire : « Combattons le mal qui nous ronge de l’intérieur. » 


Nous avons deux vies. La seconde commence quand nous comprenons que nous n’en avons qu’une.


Impliquons-nous pleinement dans cette existence, non pas sur le plan de l’élévation sociale, mais sur celui de l’élévation de l’esprit. Tôt ou tard nous devrons rendre la armes, mais en attendant, profitons d’utiliser notre plein potentiel pour nous impliquer là où cela en vaut vraiment la peine.

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