Amnistie



Chaque soir je formule l’abandon des charges contre toute personne m’ayant fait du tort.
Dans le fond je sais que certaines personnes ne vont pas devenir meilleure à cause de cela, mais ça me libère et c’est le plus important.

Me limitant ainsi à la loyauté et au désintéressement, je peux me focaliser sur l’introspection et revenir en ma demeure profonde.

Il ne s’agit pas d’avoir une discipline de fer et de pratiquer la méditation de façon rigoureuse, mais plutôt l’idée de revenir au bercail et de pouvoir me laisser aller.

En fait, je me fixe des limites dans le sens que j’apprends à me concentrer sur mes visions intérieures, mais je ne limite pas la sensation du plaisir à vivre ces petits instants de reconnexion avec mon essence intime.

Finalement ma vie est un retour permanent à l’armistice.

C’est la clé vers la liberté.

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