La diable du Tarot de Marseille
La beauté du diable
Quand on voit une abeille, on peut voir sa capacité de faire du bon miel ou alors de piquer et si on est allergique, c’est le diable qui se présente en personne.Nous avons tous un côté débile à l’intérieur de notre conscience. C’est un peut comme le pétrole, ce n’est pas bon à boire, mais ça fait avancer notre véhicule.
Dans l’alchimie interne, le sel, le souffre et le mercure, représentent les ingrédients élémentaires. On peut les associer au corps, au cœur et à la pensée. Le mercure est un poison, mais à dose infime, c’est la nourriture de l’esprit universel et immortel.
Le diable c’est la capacité de l’esprit à dominer la matière.
Le diable aime maltraiter ses sujets. C’est un dominateur en puissance et nous possédons tous une part d’ego et d’esprit dominateur. C’est lorsqu’on reconnaît sa part d’ombre, que l’on peut évoluer sur le chemin de la transmutation.
D’ailleurs, on nous dit qu’il faut se donner de la peine dans un travail. C’est paradoxal, car naturellement on aimerait mieux se donner du plaisir.
Il faut souffrir pour être beau. Jusqu’à la preuve du contraire, la souffrance rend fou et n’améliore pas le physique.
Pourquoi de tels paradoxes ?
Il semble que la vie sur terre soit un passage vers autre chose et qu’il y ait une sorte de contrat et d’obligation d’épreuve qui consiste à une transformation de la matière à l’intérieur des soi.
Quand on accepte cette idée, on peut endurer beaucoup plus de choses, alors que si on se plaint de la vie et que l’on refuse de faire le moindre effort, l’épreuve pourra s’amplifier.
Notre libre arbitre consisterait donc ainsi à accepter – ou pas – notre sort.
Quand on accepte son sort, la vie est plus facile.
Par le corps, nous sommes tous soumis à l’esclavage. Par l’esprit nous sommes tous des souverains. Par l’âme, nous sommes tous libres.
L’âme c’est le souffle du soufre qui brûle, car elle souffre, tant que le feu de la vie la consume. Le mal est donc au service du bien.
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